lectures erotico-sensuelles

À mains nues se murmure la tendresse sur un monde désenchanté quand sur la mousse s'étalent les avenues du corps à la source des lèvres se prononce doux oser la tendresse nue sur la mousse boire à la source du prononcé des lèvres allant de l'éclat du...

tableaux de Marie Lydie Joffre Oui j'ai partagé le lit de tant de jeunes femmes O tendresse indicible de la chaleur des corps consentants si proches et si discrets bavardages légers qui cachaient à peine l'émotion qui n'osait pas se dire encore bien-être...

"Le baiser" de Toulouse Lautrec Je te remercie, mon amie, Pour ta respiration légère, La tendresse des mains qui somnolent Et le chuchotement des lèvres Somnolentes, pour ces tempes creuses, Pour l’arc de tes sourcils, et Pour cette absence d’angoisse,...

À l'image du soleil un face-à-face amoureux s'éternise dans l'âme des yeux qui voient plus haut que le soleil plus loin que les étoiles toujours là dans le silence du jour emménager en soi aller mourir dans un espace lumineux poétique Huguette Bertrand...

Photo : auteur inconnu Les branches mêlées s'enlacent comme une étreinte Etreinte de deux corps en accord Dans l'espoir de se reconnaître pour mieux renaître et faire rejaillir leurs âmes dans leurs impétueux ébats en se réunissant à jamais Poème de Claire...

Déshabillée la main promeneuse sillonne l'odeur musquée du bouillonnement des chairs à fleur de peau à fleur de mot le corps s'agrippe à l'ivresse des vendanges tant désirées Gertrude Millaire

Juste un souffle dans ta voix et ce léger voile éraillé qui transparaît. Juste un éclat de désir dans ton œil et cette lumière si particulière qui apparaît. Et tout mon corps s’électrise, la moindre parcelle de peau frissonne. Il suffit que ta langue...

« Il suffirait juste que tu t’approches encore un peu… Que tu cesses de me frôler pour m’apprivoiser pleinement. Je te donnerais alors la clé. Celle qui te permettrait de pénétrer en profondeur la voûte de mon cœur. » Cali Rise

Ton souffle s’approche de ma nuque et déjà les frissons s’accrochent à ma peau. Attendre. Ne pas bouger. Tes lèvres se posent. Délicates. Un, puis deux, puis trois baisers. Attendre encore. Ne pas bouger. Ma tête s’incline, mes reins se cambrent. Ta langue...

Photo de François Benveniste En amont des désirs me vider de mes eaux d’où jaillit une source de ce marbre givré quand mon corps avoué s’abandonne liquide dans la fièvre des heures pourpres agenouillées Huguette Bertrand 08.04.01 Photo de Joana Lorça